Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ad Iesum per hominem.-
Pages
Archives
31 janvier 2022

Jésus, la fille de Jarius et la femme hémorroïsse

 Marc 5, 21-43

La femme hemorroise - Istambul_J3-ET-J4-091

Sœurs et frères bien-aimés en Jésus-Christ,

L’évangile d’aujourd’hui nous raconte l’histoire de deux personnes avec Jésus. La première est Jarius dont sa fille de douze ans était mourante ; et la seconde est une femme qui perdait son sang depuis 12 ans. Les deux expérimentaient la même chose, mais procédaient différemment. C’était difficile pour eux qui ne pouvaient rien faire en face de ces maladies. Jarius était chef de Synagogue. Et vous savez que la relation de Jésus avec ces gens n’était pas sympathique. Mais en même temps, c’était difficile pour lui de regarder sa fille mourir. Ainsi, il n’avait de choix que ravaler, que de mourir dans sa fierté et aller trouver Jésus, qu’il détestait pourtant, afin d’intervenir sur la vie de sa fille. Ce que David ne pouvait pas faire pour son fils Absalon physiquement (2S 19,1), Jarius le fait spirituellement pour sa fille. Et effectivement, sa fille, qui entre-temps était morte, a recouvré la vie. Feriez-vous ce que Jarius a fait ? Passons à la femme.

 Disons que cette femme était au bon endroit et au bon moment avec la bonne Personne, même s’il y avait la foule. Toutefois, elle ne pouvait rien demander à Jésus. Étonnement, ce n’était pas la foule qui l’a empêché d’exposer sa demande. C’était plutôt sa situation. Elle était une hors-la-loi du fait du sang qui s’écoulait de son corps (Lv 15). Elle savait qu’elle risquait la lapidation. Elle ne voulait donc pas aller plus loin, voilà pourquoi elle n’osait pas parler à Jésus.

 De plus, elle savait que Jésus se rendait très souvent dans les synagogues pour les services du culte. Voilà pourquoi elle n’osait même pas Le toucher, car selon le Loi : « lorsqu’une femme a un écoulement, que du sang s’écoule de son corps, elle restera pendant sept jours dans sa souillure. Quiconque la touchera sera impur jusqu’au soir » (Lv 15 :19). Elle savait que cela aurait empêché Jésus de participer au culte. Alors, qu’a-t-elle fait ? Elle n’avait de choix que manifester sa foi en se disant « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » Quelle merveilleuse démarche ! Et vous savez la suite. Mais il y a plus : Jésus, en osant parler avec la femme, S’est identifié avec les hors-la-loi pour la guérir dans son corps, mais plus que ça, Il guérissait son âme. C’est aussi c’est qu’il faisait en arrivant chez Jarius. La Loi dit : « Celui qui touche un mort – n’importe quel corps humain – restera impur pendant sept jours. » Jésus leur dit que l’enfant n’était pas mort, juste pour mieux s’identifier avec les hors-la-loi afin d’apporter la vie à une fille de Dieu.

 Tel est notre Seigneur. Il se plait de nous donner plus que ce que nous avons espéré. De plus, en répondant à la prière de cette femme tout en étant très occupé, Il prouve qu’Il est le Serviteur de tous. Avec Lui, il n’y a pas de ligne à prendre. Ce n’est pas comme en Haïti (chez moi) où pour se faire soigner dans les hôpitaux ou pour trouver du service dans les banques, on doit prendre une ligne interminable. Non ! Jésus est capable d’entrer en relation directe avec chacun de nous au même moment et en temp réel.

 Mes frères et sœurs, St Marc n’a pas oublié de mentionner que l’enfant avait 12 ans et que la femme souffrait depuis 12 ans. Et nous savons que le chiffre 12 représente les 12 tribus d’Israël. Nous savons aussi que 12 est le chiffre de l’Eglise (les 12 Apôtres), composée « des gens de toute tribu, langue, peuple et nation » (Ap 5 :9). Nous pouvons comprendre qu’ici, 12 représente à la fois l’Eglise et ceux qui sont en dehors de l’Eglise. En plus, St Marc ne dit ni le nom de l’enfant, ni le nom de la femme. Ainsi, ces deux personnes l’une mourante et l’autre souffrant d’une maladie incurable, c’est moi, c’est vous, c’est toute l’humanité que le péché n’arrête pas de causer du tort et que la mort n’arrête pas de guetter.  

 A travers cette péricope, le Seigneur nous dit qu’Il est le même, hier, aujourd’hui et demain. Sa fidélité dure pour toujours. Il est toujours là pour nous libérer de nos maux, nous sauver du péché et de la mort afin que nous reprenions le chemin de la vie, car avec Lui, nous sommes toujours dans l’aujourd’hui de Dieu. Le « ce-que-nous-aurions-du-être » est toujours à notre portée. Tout ce qu’Il nous demande, c’est l’amen de notre foi. Dites-Lui combien vous avez besoin de guérison et combien vous croyez fermement qu’Il peut vous guérir. Parlez-Lui de ce monde qui va si mal ; mais surtout que Sa volonté soit faite. Oui, si vous entendez sa voix, ne fermez pas votre cœur.

 Que le Seigneur vous bénisse !

 

Publicité
Commentaires
ad Iesum per hominem.-
Publicité
Derniers commentaires
ad Iesum per hominem.-
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 549 060
Publicité