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9 mars 2022

Le signe de Jonas et de Jesus

Mercredi de la première semaine de de Carême

Aucun signe ne sera donné, sinon celui de Jonas

Lc 11, 29-32

 

Jonah into the Whale's belly

Dans l’évangile d’hier, nous avons médité sur la prière que le Seigneur nous a apprise et qui est devenue notre prière quotidienne. Dans l’un de ses articles, nous disions, « ne nous soumets pas à la tentation. » Beaucoup auraient pensé que Dieu nous pousserait à la tentation ; mais St Jacques nous dit que non, le Seigneur ne nous tente pas. Chacun est tenté par sa propre convoitise qui l’entraîne et le séduit (1 :13-14). Voilà pourquoi la traduction de cet article portant à l’équivoque était modifiée en « ne nous laisse pas entrer en tentation. »

Parlant de tentation, le Seigneur nous invite aujourd’hui à être très prudents à l’égard d’une qui est très subtile : il s’agit de cette sorte de superstition qui nous pousse à nous faire passer pour Dieu, et faire de Dieu l’homme. Comment ? Dès fois, nous ne voulons pas que la volonté de Dieu se fasse dans notre vie, nous voulons que notre volonté devenir réalité parce que nous pensons avoir raison, et Lui non. C’est ce qui arrivait avec Jonas. Le Seigneur l’envoya à Ninive, une ville pécheresse ; mais il refusait. Pourquoi ? Parce qu’à cette époque, Assyrie, dont Ninive était capitale, était un grand pays qui oppressait Israël, le pays de Jonas. Le vœu de Jonas était de voir les Ninivites mourir. Ce qu’il oubliait, c’est que le salut de Dieu est pour tout le monde, indistinctement. Vous savez le reste de l’histoire : Jonas prenait une direction opposée de Ninive, il a été jeté dans la mer, et restait 3 jours dans le ventre d’un poisson, puis s’en alla à Ninive, prêchait et immédiatement les gens convertirent.

L’évangile du jour nous parle d’une génération qui pourtant ne voulait pas repentir. Au lieu d’accueillir le message de Jésus, le nouveau Jonas, ils réclamaient un signe ; et Jésus ne leur promettait que le signe de Jonas. Et en fait, il le leur a donné ; car de même que Jonas a vécu trois jours dans le ventre de la baleine avant d'être recraché sur le rivage, Jésus a aussi vécu trois jours dans le ventre de la terre. C’est ce signe que Jésus donne à toutes les générations, bonnes ou mauvaises. C’est ce signe qu’il nous donne à chaque Eucharistie où nous célébrons sa mort et de sa résurrection.

Mais encore Jésus nous donne ce signe dans un autre sens. Jonas était un agent de conversion. Il prêchait que « dans quarante jours Ninive sera détruite » (Jon 3,4). Les Ninivites décidèrent de jeûner et de se repentir, en se couvrant de cendres. En fait, mercredi passé qui ouvrait le Carême, chacun a entendu les premières paroles de son ministère publique où Il nous invitait à cette même conversion, nous disant : « Repentez-vous et croyez dans l’Évangile. »

En fait, nous nous couvrions de cendres. Mais cela ne peut s’arrêter là ; car si 8 jours après, le Seigneur revient et continue de nous inviter à la conversion, c’est parce que forcément nous avons encore quelque chose à améliorer, voire éradiquer dans notre vie. Alors, la question est adressée à chacun, personnellement : que préférons-nous : faire nombre avec la « génération mauvaise » ou faire ce que les Ninivites ont fait ?

Que chacun s’examine et prend conscience de ce qui, en lui / elle, mérite d’être amélioré, voire extirpé ! Et aujourd’hui, si vous entendez la voix du Seigneur, ne fermez pas votre cœur !

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