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23 mai 2021

Bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Eglise

Lundi après la Pentecôte / Jean 19, 25-34

mere-marie

Aujourd'hui, nous faisons mémoire de Marie, Mère de l’Église. Cette mémoire obligatoire été instituée par Pape François depuis 2018 et est invitée à être célébrée chaque lundi après la Pentecôte. C’est pour nous une occasion de contempler sa présence lors de l’opération de tous les grands mystères de l’histoire du Salut. En effet, si dans l’Ancien Testament, elle a été présente, mais de manière préfigurée, dans les temps nouveaux, elle y a pris part activement : à l’Annonciation et la Nativité, elle était là. Lors de la Passion et la mort de Jésus, elle était encore là. C’est d’ailleurs elle qui a reçu Son cadavre. Lors de la naissance de l’Eglise à la Pentecôte, que nous avons célébrée hier, elle était là, entourée des Apôtres. Comment ignorer et ne pas s’émerveiller devant une si toute spéciale grâce ?

Sœurs et frères, la maternité spirituelle de Marie dont nous faisons mémoire aujourd’hui n’est pas une décision humaine. Cela fait partie de la volonté testamentaire de Jésus. C’était au moment de Sa mort ; Jésus constata la douleur de Sa Mère. Il l’aima. Il la consola et, en la personne de Jean, son disciple bien-aimé, Il la confia Son peuple qu’Il était en train d’enfanter afin qu’elle en prenne soin : « Femme, voici ton fils ! » et ensuite, Il recommanda au disciple Sa Mère : « Fils, voici ta Mère ! »

Marie a été donnée comme Mère avant même que le disciple ait été donné comme fils. Commentant cet épisode, Saint Cyprien écrivit : « On ne peut avoir Dieu pour Père si on n’a pas l’Église pour Mère », dont Marie est la figure et la Mère. Pape François avait raison d’ajouter : « Celui qui ne perçoit pas Marie comme Mère est un orphelin. » Et comment oser appeler son Fils Frère et la rejeter comme Mère ?

Fils et filles bien-aimés du Dieu, Marie n’a jamais été, n’est et ne sera jamais supérieure à l’Eglise. Comme nous, elle est un disciple du Christ ; mais, étant la plus fidèle et la première en chemin pour les temps nouveaux – le premier en chemin étant Abraham-, elle est « Mère des membres du Christ », disait Saint Augustin. « Elle est la première des sauvés, en la regardant, nous avons déjà une idée de ce que le Seigneur veut pour nous », continuait Père R. Laurentin.

Elle est, pour faire bref, celle qui a coopéré « à la naissance dans l'Eglise des fidèles qui sont les membres de ce Chef » (LG, 53). Ce Chef est le Christ, qui l’a donnée à Jean. Obéissant le commandement testamentaire de son Maitre, le disciple, dès ce moment, prend Marie chez lui, c’est-à-dire dans son cœur. Et toi, tu veux te renouveler en Jésus, mais reçois-tu Sa Mère chez toi ?

Imitons son humilité et sa disponibilité à la volonté de Dieu, nous suggère Pape François, ainsi, elle nous aidera à traduire notre foi en une annonce de l’Evangile joyeuse et sans frontières.

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