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9 janvier 2021

Baptême du Seigneur

Nous sommes les enfants bien-aimés du Seigneur

Marc 1,7-11

 

Bapteme du Seigneur

Chers amis, nous célébrons, en ce 3e Dimanche de Noël, le Baptême de Notre Seigneur. Avec cette solennité, qui jadis se célébrait dans une seule célébration avec la Nativité et l’Epiphanie, la liturgie met un terme au cycle de Noël et commence le temps Ordinaire où Jésus nous invite à partir à l’aventure avec Lui dans son ministère public.

C’était dans un jour ordinaire. Saint Luc nous rapporte que les gens de la Judée et de Jérusalem, les pécheurs allaient trouver Jean au Jourdain pour l’écouter, se confesser et se faisaient baptiser en signe de repentance. Cependant, voilà qu’un événement extraordinaire va se réaliser : le Juste, le Dieu trois fois Saint S’approche pour Se faire baptiser Lui-aussi. Ce qui attire notre attention au point de nous demander : « Pourquoi Jésus S’est-il fait baptiser ?

À cette question, Saint Paul nous donne la réponse : « Celui qui n’a pas connu le péché, Dieu l’a pour nous identifié au péché, afin qu’en lui nous devenions justes de la justice même de Dieu» (2 Cor 5,21 AELF). Oui, si le Verbe S’est planté Sa tente parmi nous, ce n’est que pour nous prouver l’amour et la grâce de Dieu qui, seuls, nous sauvent. Dans la mangeoire, Il a été présenté aux bergers comme le Sauveur ; les Mages ont vu en Lui un Dieu, un Roi et un Homme destiné à mourir. Mais aujourd’hui les cieux- qui s’étaient fermés depuis Isaïe (63,19)- s’ouvrirent et devant les Juifs, tandis que l’Esprit-Saint, prenant la forme d’une colombe, repose sur Lui, Il est présenté par le Père comme l’Objet de Sa complaisance.

Chers amis, « Si les cieux restent fermés, notre horizon dans cette vie est sombre, sans espérance. Par contre, en célébrant Noël, la foi nous a donné encore une fois la certitude que les cieux se sont déchirés avec la venue de Jésus. Et le jour du baptême du Christ nous contemplons encore les cieux ouverts. La manifestation du Fils de Dieu sur terre marque le début du grand temps de miséricorde, après que le péché avait fermé les cieux, élevant comme une barrière entre l’être humain et son Créateur. » (Pape François, Angélus, 12 janvier 2014.)

Bien-aimés, ce qui s’était passé au Jourdain, cette théophanie trinitaire, n’est pas quelque chose qui s’est évanoui dans les brumes du temps. A nous aussi, hommes et femmes du 21e siècle, la Trinité Se manifeste sempiternellement et nous invite sans cesse à réfléchir sur notre propre baptême.

Entrons-nous dans la liberté de Dieu qui, par notre baptême, nous a libérés des faux dieux dans nos vies comme l’argent, la mondanité, le travail, l’état, la nation, le pouvoir, la religion… et de leur joug d’oppression afin de pouvoir L’adorer en esprit et en vérité ?

Rendons-nous compte qu’avec notre baptême, notre histoire d’amour personnel commençait avec Dieu ? Aussi, songeons-nous que notre baptême nous fait devenir un maillon de la longue chaine formée des Apôtres, des Martyrs, des Pères de l’Eglise, des Moines, des Docteurs, des Saints, des Vierges… des baptisés qui s’étaient engagés à transmettre la foi et qui ont embelli les pages de l’histoire de l’Eglise ? Par conséquent, puisque notre baptême n’est pas une histoire qui commence avec nous, rendons-nous compte que nous sommes le résultat de la foi, de la charité et de l’amour de ces messieurs-dames-là que nous sommes appelés à pérenniser ?

Sœurs et frères, en célébrant le Baptême du Christ qui est l’expression de Sa solidarité avec l’humanité, la liturgie veut nous rappeler que le Père plein d’amour ne nous laisse jamais à notre sort. Au milieu de nos luttes quotidiennes et nos difficultés journalières, Il déchire les cieux et dit à chacun de nous, personnellement : « Tu es mon enfant bien-aimé, en toi J'ai mis tout Mon amour. » Car, comme dit le pape François : « Ce que Dieu veut de l'homme est une relation « Papa-enfant », le cajoler et lui dire ‘Je suis avec toi’ ».

Alors, « Chrétien, chrétienne, nous interpelle Saint Léon le Grand, prends conscience de ta dignité ; puisque tu participes maintenant à la Nature divine, ne dégénère pas en revenant à la déchéance de ta vie passée. Rappelle-toi à quel Chef tu appartiens, et de quel Corps tu es membre. Souviens-toi que tu as été arraché-e au pouvoir des ténèbres pour être transféré-e dans la lumière et le royaume de Dieu. Par le sacrement du baptême, tu es devenu temple du Saint-Esprit. Garde-toi de mettre en fuite un Hôte si noble par tes actions mauvaises, et de retomber ainsi dans l'esclavage du démon, car tu as été racheté par le Sang du Christ. »

Vous et moi, que faisons-nous de notre baptême ? Savons-mous reconnaitre la présence et l’amour de Dieu dans le quotidien de notre vie ? Et plus précisément, vivons-nous réellement une relation d'amour filial avec Lui ? C’est pour cela qu’Il nous appelle ! Toi, entends-tu Sa voix aimante sous les ailes de la colombe qui te dit : « Tu es mon enfant bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie ? Ne ferme pas ton Cœur !

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