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24 décembre 2020

Moi, mon ennemi et mon Libérateur

Jeudi de la 4e semaine de l'Avent

Le Benedictus: Luc 1,67-79
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Frères et sœurs,

Très souvent, lorsque nous sommes en butte des tribulations, notre réaction la plus automatique est d’accuser Dieu ; ce qui est une erreur très grave. Par conséquent, l’évangile du jour nous invite à changer cette attitude pour adopter celle de Zacharie. En effet, dans l’évangile du Samedi dernier, nous avons vu comment il a été châtié pour avoir douté de la parole de l’Ange. Hier, la promesse s’est accomplie, et il a recouvré la parole. Normalement, il aurait immédiatement reproché Dieu pour l’avoir fait souffrir; mais non, il ne l’a pas fait. Au contraire, sa première réaction a été de chanter un hymne d’action de grâce qu’il a composé pendant ces neuf mois de silence. Il proclame ce que jusqu'alors il ne pouvait dire qu'avec le cœur : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël… » C’est cet hymne, liturgiquement appelé le Benedictus, que la liturgie nous invite à méditer à quelques heures de la célébration de la Noël.
🎄
En fait, ce cantique, tout comme le Magnificat de Notre-Dame (Luc 1.46-55), est l’un des textes les plus répétés du Nouveau Testament, puisqu’il est intégré dans les Laudes que nous prions matinalement. Dans ce cantique, Zacharie loue le Seigneur qui, dans Sa miséricorde pour l’humanité pécheresse que nous sommes, vient nous visiter. Aussi, il y donne un nom très particulier au Seigneur : le Soleil levant, l’Astre d’en Haut. C’est l’une des raisons pour lesquelles l’Eglise l’intègre dans sa prière officielle qui débute chaque journée ; car sans cet Astre, nos journées ne seraient pas illuminées ; sans ce soleil dans notre vie, nous demeurerions dans l’ombre du péché et de la mort ; sans ce Guerrier, nous serions asservis par nos ennemis.
🎄
Frères et sœurs, Zacharie édifia son entourage par son discours. Qu’en est-il des nôtres ? Sommes-nous conscients que nous pouvons construire ou détruire les autres par nos paroles? Et parlant d’ennemi, chacun de nous en a un qui nous oppresse, qui nous empêche de fructifier et d’être heureux et même d’être nous-mêmes. Pour Zacharie c’était le doute, et pour Elisabeth c’était sa stérilité. Nous aussi, nous sommes invités à découvrir ce qui, en nous, empoisonne nos journées, qui nous fait voir les choses de manière obscure, négative et pessimiste.
🎄
Oui, nous avons chacun notre oppresseur. Ce peut être la rancune, la peur de l’échec, l’orgueil, la crainte du regard des autres, la cupidité, le désir maladif de plaisir, l’indifférence, la jalousie, l’incohérence, le mensonge, la recherche effrénée de satisfaction, la haine, etc. Il est important de l’identifier. Toutefois, ce n’est pas tout. Il faut Quelqu’un pour nous en libérer. C’est exactement de Lui que Zacharie parle dans son cantique. Il vient pour nous libérer de toutes nos entraves, de nos péchés et de tout ce qui nous empêche de vivre en plénitude. Ce libérateur, il n’est autre que le Christ, l’Emmanuel pour qui nous chanterons le Gloria dans quelques instants.
🎄
Que l’Enfant de Bethléem soit pour chacun de nous la Lumière qui illumine tout ce qui est obscur en nous et nous procure la vraie vie.
🎄
Joyeux Noël

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