La fidélité appelle la fidélité!
Mercredi de la 4e semaine de l’Avent
Chers amis, à Zacharie qui priait pendant longtemps pour avoir un fils, Dieu donna enfin une réponse affirmative (Lc 1,13). Mais, dans son incrédulité et contrairement à Marie, il refusa de croire au message de Gabriel ; et en guise de punition, il a été réduit au silence jusqu’au jour où tout serait accompli. (v.20).
Dans la péricope d’aujourd’hui, 8e jour après la réalisation de la promesse, jour de sa circoncision selon la coutume hébraïque (Gn 17,12), cet enfant devait recevoir son nom. Beaucoup voulaient qu’il soit appelé Zacharie, comme son père. Mais Elisabeth n’était pas d’avis. Car ce nom était très important. Il était comme le sceau qui authentifia la part de Zacharie du marché.
C’est exactement ce que nous rapporte l’évangile de ce jour. Une fois Zacharie écrivait « Jean est son nom », sa bouche s’ouvrit et sa langue put articuler. Il est gracié. (C’est d’ailleurs la signification du mot Jean : Dieu fait grâce). Il se mit à parler, bénissant Dieu. Ce qui impressionna fortement le voisinage et toute la région montagneuse de Judée qui commentait ces événements (v. 65).
Chers amis, le Dieu de Zacharie est le même que nous servons encore aujourd’hui (He 13,8). Tant de fois Il fait pour nous de grandes choses qui suscitent l’admiration (ou la jalousie) de tant de mondes. Mais, avons-nous jamais épousé l’attitude de Zacharie ? Savons-nous respecter notre part du marché ? Je veux dire : à ce Dieu fidèle qui Se souvient toujours de Ses promesses, sommes-nous toujours fidèles ? Dans nos actions, nos paroles, nos attitudes à l'égard des autres, peut-on dire que Dieu est là ? Peut-on dire de nos cœurs, c’est la nouvelle mangeoire dans laquelle l’Emmanuel prend naissance ?
Bonne préparation de Noël !